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Technique issue du pays des samouraïs, elle a pour principe de cibler les petits poissons de bordure, ayant la capacité de se cacher dans les structures facilement, mais aussi les poissons vivant dans les ports (au japon c’est autorisé).

Cette technique vise principalement, dans son pays d’origine, les Aji (Chinchard) et les Mebaru (variété de mérou miniature dépassant rarement les 30 cm).

          

En France, le rock-fishing est le plus souvent utilisé pour viser les espèces bien de chez nous comme les gobbies, les rascasses, les chinchards, blennie… Mais il arrive assez fréquemment qu’un poisson un peu plus imposant s’autorise un petit amuse-gueule et livre un combat assez sympathique comme un lieu ou un bar.

 

Pour réussir une session de rock-fishing, il y a plusieurs points à prendre en compte et SURTOUT prendre connaissances.

En premier lieu, les horaires des marées. Pour cela, internet ou l’office de tourisme local est en mesure de fournir un planning avec les coefficients. Il serait bien dommage de se retrouver bloqué à cause de la marée montante.

En second, Google Maps est ton ami. Il ne faut surtout pas hésiter à consulter les cartes satellites pour trouver des postes potentiels.

En trois, ULTRA LEGER de chez ULTRA LEGER. Les espèces françaises visées lors des sessions ne dépassent que rarement les 30 cm. De ce fait, cela ne sert à rien d’avoir une canne raide comme un tonfa capable d’assommer un poisson au ferrage.

 

 

 

 

 Pour ma part, j’utilise deux cannes de chez SAVAGE GEAR : les LRF CCS en 0,4 - 5gr / 198cm pour la   première et 0,4 – 7 gr / 210cm pour la deuxième. Toutes deux sont équipées d’un moulinet dont la taille   varie entre 2000 et 2500 (en petite contenance), chargés soit en nylon de 16 à 20 centièmes ou une tresse   de 4 à 8 centième, avec une tête de ligne en fluorocarbonne de 14 à 20 centième. Il est indispensable que   la tête de ligne soit en nylon ou en fluoro car plus résistant à l’abrasion.

 

 

 Ces cannes sont parfaites pour cette technique car elles ont une pointe ultra-sensible qui permet, même   lors de phase de non animation, de détecter les touches minimes en se pliant comme le scion d’une canne   à feeder. Cependant, la plupart des touches sont d’une violence déconcertante pour des poissons aussi   petits,  donc pas de soucis à avoir pour les ressentir. D’autres cannes sont parfaites aussi pour le rock-   fishing comme une ILLEX FINESS PUPETER mais au risque de faire le soleil de sa vie et de voir sa canne   s’envoler et s’écraser contre des rochers et finir en deux morceaux (R.I.P ma THE ARTIST…). Il vaut mieux   avoir une canne moins onéreuse mais tout aussi efficace.

 

 

 

Concernant les leurres, 5cm c’est vraiment le maximum utilisé. La plupart des leurres du commerce vendus pour le LRF ne dépassent guère cette taille mais cela suffit amplement. Le but est de reproduire une petite crevette, un petit crabe, un alevin, tout le biotope quasiment à la base de la chaine alimentaire aquatique marine.

 

Les têtes plombées sont bien entendues adaptées à la taille et surtout la profondeur à laquelle le leurre doit évoluer. Le mieux est d’avoir un panel compris entre 0.6 et 3gr en forme pointue et ronde avec des tailles d’hameçons entre n°10 et N°4.

 

Comme vous pouvez le constatez, avec une boite contenant 2 genre de leurre souple, quelques têtes plombées, une bobine de fluorocarbonne de 18 centièmes (par exemple) et une paire de lunettes polarisante. Le kit du rock-fisher est prêt.

Une fois prêt, c’est parti pour explorer des récifs pendant la marée descendante, basse puis montante, pour déposer gentiment un leurre miniature dans une cache pour se faire violement arracher le leurre par un gobbie ou un blennie fou furieux.

                              

 

Le rock fishing se pratique aussi dans des estuaire ou des « shallow » pendant la marée haute, quelques petits bars viennent chercher les lançons en bordure et c’est toujours amusant de les prendre à vue.

 

Personnellement, j’y retournerais fin Aout début Septembre si la conjoncture actuelle a évolué dans le bon sens et le permettra.

Salut à tous et … BANZAÏ !

                                                                                                                                                                                  Grégory DUBOIS alias Samouraï

 

Voici une petite astuce pour les pêches de dérives en rivière 

Cette technique inspirée de la pêche au toc consiste à placer

une « double teigne » sur un hameçon plombé.

 

Pour cela, il suffit de choisir des hameçons adaptés pour pêcher avec des petits leurres souples. Pour ma part, j’utilise les micro têtes plombées tungstène 4,5 en 1 gramme. Elles sont disponibles directement sans ardillons !

 

 

 

 

 

Vous pouvez également les fabriquer vous-même en choisissant un hameçon simple de taille similaire et en pinçant une tête tungstène juste derrière l’anneau d’accroche. Les plombs tungstène de la marque mouche de charrette sont idéals.

 

 

 

 

 

Ensuite il vous suffit de choisir des teignes d’environ 2,5cm vendues en série attachées entre elles. De cette manière vous pouvez ainsi les couper avec le nombre souhaité.

Ici : deux teignes assemblées.

 

 

 

Plusieurs marques distribuent ce genre de teigne : Prime Tournament ou Berkley par exemple :

 

Le leurre ainsi armé, il suffit de laisser dériver les teignes dans le courant, et lorsque qu’elles ont terminé de descendre le courant, tendre le fil et remonter le courant lentement.

De cette manière, les deux teignes vont tourner sur elles-mêmes et cette animation décide les poissons, même les plus méfiants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette technique m’a permis de décider des poissons lors d’une manche du championnat de France de la pêche de la truite au leurre.

Poissons qui étaient particulièrement méfiants. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Marie Rose Perret

Cela fait plus de 2 ans que j'ai débarqué dans la région savoyarde, et cela fait à peu près autant de temps que je souhaite m'initier à la pêche du lavaret !
Cette année, j'ai eu le plaisir de pouvoir tester cette pêche grâce à mes amis du club Nokilleurres73 Xavier et Vincent, deux pêcheurs adorables que je n'aurais peut-être pas rencontré sans le club.

Nous avons donc réalisé 2 sorties à la recherche de ce poisson dont la pêche est si spéciale. Personnellement, je suis dans le flou le plus total ! Le poisson m'est inconnu, la technique encore plus ! Et c'est donc comme tout bon débutant que je bois les paroles et la connaissance de Xav et Vince qui me prêtent gentillement du matos pour l'occasion ! En plus, ma chérie Élodie est là pour en découdre aussi et prendre ses premiers lavarets ! C'est que du bonheur !

 

L'expérience de Xav et Vince nous mène tout droit dans les bonnes profondeurs (28-34m), là où se planque les lavarets en début de saison !
L'heure est au montage... et quel drôle de montage ! Il s'agit d'une ligne équipée de plusieurs nymphes (une gambe), montage très semblable à un train de mouche au final... Mais animé en verticale avec un plomb de 10-15gr, à la manière d'un drop-shot ! Plutôt surprenant lorsque l'on ne connaît pas, mais finalement logique lorsque l'on y réfléchit... Le lavaret est un salmonidé pélagique qui se nourrit entre autres de larves d'insectes aquatiques, ce qui explique cette présentation !
 

Niveau canne, j'utilise une de mes UL mais des cannes sont spécialement conçues pour cette pêche (les canins). Un petit moulinet taille 1000 ou 2000, une tresse de 8 ou 10 centièmes, et c'est parti ! En bref, c'est à la portée de tous.

Côté animation, c'est extrêmement minimaliste, surtout en ce début de saison où la température de l'eau tourne autour des 7°C... Mais grossièrement, cela consiste à prendre contact avec le fond, réaliser une traction extrêmement lente, puis laisser reposer sur le fond, un peu comme lorsque l'on pêche le sandre en verticale !

 

 

 

Les premiers poissons montent au bateau ! Vincent ouvre le bal, je fais également mon premier lavaret (I'm happy!), Xav enchaîne également... Et nous ferons même un doublé avec Élodie, génial ! Les poisson s'enchaînent pendant les deux jours, et il y a même quelques beaux lavarets qui sortent du lot (40-45cm) !

 

Personne n'est capot, il fait beau, la bonne humeur est là, une parfaite petite journée sur le lac !

 

 

 

 

 

 

 

 

Les touches sont très subtiles, même si parfois la tape est franche, bien souvent on se fait piéger par des poissons malins... En tout cas, une vraie bonne expérience qui nous permet d'en apprendre encore plus sur la pêche en général, et ça c'est vraiment cool !

 

Sur les deux jours, nous ferons plus d'une vingtaine de poissons, avec même des intrus (le fameux « gouedan »), le tout avec avec un temps vraiment clément et agréable pour la saison ! Même si les matinées sont fraîches, on peut se lâcher l'après-midi avec de beaux run avec le bateau, de quoi faire quelques photos sympas avec les arc-en-ciel !

 

L'occasion aussi d'observer le paysage somptueux que nous offre les belles montagnes savoyardes qui encadrent le lacs, et la nature d'une façon générale avec entre autres une petite abeille curieuse venue traîner ses pattes pleines de pollen sur le pare-brise du bateau !

 

Des journées comme ça, j'en voudrais tous les jours ! Vivement la prochaine !
Un grand merci à Xav et Vince pour l'invitation, et à ma chérie Élodie de m'accompagner dans cette passion !

 

A la prochaine !

Quentin Combe

Salut les mordus.

Mon reportage sera pour moi une première dans ma passion.

Une pêche exo qui m'était totalement méconnue et qui m'a été généreusement offerte par ma petite femme durant notre voyage de noces fin 2019.

Une pêche de traîne principalement, équipé de manches à balais...Pardon, de cannes lourdes et raides (ce qui change de nos habitudes) et de treuil ou moulinet à tambour équipés de nylons en 120/100ème (tant qu'à faire. lol). Et pour faire venir tout ce petit monde, des vifs (morts après 3 minutes à être traînés à 12 km/H). Des petits poissons trompette comme ils les appellent là bas.

Cibles recherchées durant ces 5 heures de pêche, dorade coryphène (Mahi-Mahi chez eux), thon, barracuda et espadon.

Deux heures de navigation pour arriver sur les strike zones qui ont permis durant cette longue attente de touches, de piquer deux petits thon albacore et un bébé barracuda, qui s'est suivi d'une frénésie de mahi-mahi. Un banc magistral autour du bateau qui donnait l'illusion de centaines d'arcs en ciel dans cette mer turquoise.

Les sept cannes de traîne étaient toutes en action. Les unes après les autres, j'arrive à remonter ce magnifique poisson avec des couleurs époustouflantes.

 

Le temps passe, il est déjà l'heure de rentrer. Sur le retour une grosse touche. Mon guide m'annonce "BIG TUNA"!!..

Dix minutes de rush avant de le voir disparaître. Dommage...

De retour sur la plage, je fais les comptes:

- deux thons

- un barracuda

- seize mahi-mahi qui m'auront fait passer une journée extraordinaire.

 

Un soleil magnifique pour sublimer ces couleurs, mais pas que... Un jus de citron et un rhum ambré local pour révéler tout l'arôme de ce beau poisson. Il faut aussi savoir savourer sa pêche, car dans ce pays pauvre, toute la pêche est distribuée aux familles des pêcheurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'espère que mon article vous a plu et, bien que sorti du no kill, vous donne des envies d'évasion!!!

Gardez la pêche!!

 

Cyril Taverne - Voyage en République Dominicaine.

 

22/01/2020